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L'enfant libre
9 janvier 2022

La soumission à l’autorité empêche la révolte des consciences

       

La soumission à l’autorité

empêche la révolte des consciences

 

 

 « Les hommes politiques trouvent les rails tout prêts pour y poser leurs discours. Tous les mécanismes autrefois utilisés par les parents sont disponibles pour une remise en oeuvre. »

Alice Miller L’enfant sous terreur.

 

 

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Les premiers jours de l’année 2022 nous révèlent un pays majoritairement en phase avec le système dominant, une soumission consentie aux privations et restrictions dont celle et non des moindres de la liberté de disposer de son corps par la possibilité du choix de la vaccination. Dans ce contexte, sont  désignés des  « sous-citoyens », boucs émissaires d’une situation dont ils ne sont bien sur pas responsables. 

 

Identifier les responsabilités

 

Le Journal « Alternatives économiques » de janvier titre : « Emmanuel Macron, le président de l’injustice »,  en cinq ans d’exercice du pouvoir, il a plongé la France dans un libéralisme inégalitaire et antisocial.

 

Faut-il rappeler les 17 000 lits d’ hôpitaux fermés sous le mandat du président actuel ? (https://reporterre.net/Francois-Ruffin-Le-premier-irresponsable-c-est-Macron )

 

Faut il évoquer les conditions de travail indécentes de celles et ceux qui au  quotidien dans les lieux de soins ont la charge de supporter cette pénurie programmée ?

 

Faut-il répéter que parmi les plus vulnérables, se trouvent les plus jeunes obligés pour beaucoup d’entre eux au port du masque en continu dans les structures collectives qu’ils fréquentent et désormais désignés comme nouvelle catégorie à vacciner en masse ?

 

Faut-il redire que le manque de personnel, les locaux inadaptés, les taux d’encadrement trop élevés créent des conditions indignes  pour celles et ceux qui travaillent et les enfants qui sont «  accueillis » dans les services de la petite enfance ou de la protection de l’enfance ?

 

 

 

 

Ces quelques constats devraient nous permettre  de tourner notre regard vers les véritables responsables d’une telle situation. Et nous serions légitimes à demander des comptes à celles et ceux qui prennent les décisions et à nous organiser pour remédier à cette « pathologie sociale » qui relève bien sur de choix politiques.

 

Brouiller les pistes et trouver des boucs émissaires

 

Afin d’éviter que le regard ne se porte sur eux, ceux-là mêmes qui organisent le désastre dans les services publics désignent des boucs émissaires. Et la vision dominante du monde de celles et ceux qui nous ont conduit aux catastrophes actuelles devient une pensée qui doit s’imposer à chacun et chacune.

 

Et ils savent qu’ils peuvent compter sur cette soumission à l’autorité qui étend sa toile sur la grande majorité de femmes et d’hommes de ce pays. Stanley Milgram a montré combien « l’autorité en blouse blanche » pouvait parfois conduire au pire lorsque la déontologie et le respect de l’intégrité de l’humain sont méprisés.(Soumission à l'autorité. Calman Levy-Stanley Milgram Docteur en psychologie sociale de l'université de Harvard.)

 

Très peu, voire aucun parti politique, ne met  réellement en cause cette réalité du conditionnement très précoce de l’homme à l’obéissance, à la répression de ses sentiments et aux conséquences qu’elle entraîne.  

 

Enfin, le phénomène d’identification à l’agresseur à l’échelle d’un pays peut s’avérer redoutable. La quasi-totalité de la  population soumise à la violence éducative depuis la toute petite enfance a déjà appris à ne pas se révolter contre ses agresseurs.  Ces hommes et ces femmes ont aussi appris à trouver des boucs émissaires qui leur permettent de ne pas remettre en cause le comportement de celles et ceux qui les ont réellement violentés, bien souvent leurs parents auxquels ils peuvent ainsi s’identifier et répéter le comportement.

 

La violence éducative est  l’ingrédient le plus approprié pour créer des êtres vulnérables aux attraits des idéologies rigides, autoritaires.

 

La très grande majorité ne parvient à s’émanciper de ce carcan idéologique et émotionnel. Et devenus adultes, ces êtres ne cessent de se comporter comme des enfants soumis aux décideurs politiques qui ont pris la place de leurs éducateurs. Ils se trouvent dans l’incapacité de percevoir que ces serviteurs de la classe dominante sont les principaux responsables de leur détresse sociale et humaine. 

Le 9 janvier 2022 J P Thielland

 

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